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One
saison 4, épisode 25
(Titre Vf provisoire: Seule)
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l'échelle de notation
"Je suis Seven
of Nine. Je suis seule mais je m'adapterai" -- Seven
of Nine
Mise en scène: Kenneth Biller
Ecrit par: Jeri Taylor
Guest:
Wade Williams: Trajis Lo-Tarik
Bilan: [ Comment ça marche ? ]
Intrigue: 8/10 Intéressante mise en situation contre nature pour Seven
Traitement/Mise en scène: 5/10 quelques facilités dans le scénario, emploi extrème des hallucinations, mais ambiance troublante réussie
Personnages/Interprétation: 7/10 Nouvelle avancée pour Seven mais exploitation du personnage pas aussi convaincante que précédemment..
Note finale : 6.5/10
Note importante: En lisant la suite vous pouvez tomber sur des révélations concernant l'épisode en question qui gacheront votre plaisir si vous ne l'avez pas encore vu.
Accroche (source: http://www.uss-france.com/ ):
Le Voyager arrive à proximité d'une nébuleuse dont la traversée semble impossible: les radiations provoquent des lésions fatales à ceux qui y entrent. Un dilemne se pose pour l'équipage: traverser la nébuleuse prend un mois alors que la contourner prend un an ! Le seul choix qui reste au capitaine Janeway est placer tout l'équipage dans des caissons de stase pendant un mois pour assurer leur survie et de remettre le sort du vaisseau entre les mains des deux seules personnes non affectées par la nébuleuse: le Docteur et Seven. Ces derniers auront pour tˆche de surveiller les signes vitaux de l'équipage et de s'assurer de la bonne marche du vaisseau...
Vous pouvez consulter le résumé complet de cet épisode en cliquant ici
Quand j'ai vu le prégénérique de cet épisode, j'ai eu très peur pour la suite. C'est très démonstratif, tellement que ça en fait les prémisses les plus idiots de la série. Heureusement l'épisode se resaisit par la suite pour fournir une histoire tout à fait honorable. Encore une histoire autour de Seven, les autres acteurs vont finir par être jaloux.
Le scénario place Seven dans une situation contre-nature. En effet toute l'histoire est basée sur une caractéristique Borg, une caractéristique pas évidente à reconnaitre chez eux au premier abord mais qui tombe pourtant sous le sens: les Borgs sont des êtres sociable à leur manière puisqu'il sont constamment interconnectés. La sollitude est quelque chose qu'ils ne connaissent pas. Placer Seven dans cette situation est voir ce qu'il se passe est une idée brillante je trouve. Jusqu'à ce jour la manque du collectif pouvait être comblé tant bien que mal par la présence de l'équipage autour d'elle mais la traversée de la nébuleuse devra être effectuée seule puisque l'équipage doit être placé en stase. Enfin seule, pas tout à fait, Le Docteur sera là aussi.
D'ailleurs la présence du Docteur est un petit regret. J'aurai aimé voir Seven totalement seule depuis le début. Surtout que ce bon docteur n'est franchement pas d'une grande utilité dans cette histoire. Faire un brin de causette avec Seven en lançant deux ou trois bons mots voilà tout. Enfin quand je dis qu'il sert à rien ce n'est pas tout à fait vrai puisqu'il sert à dramatiser crescendo la situation de Seven. Mais cela manque de naturel.
Revenons à Seven, la placer dans une situation extrème pour elle (d'ailleurs cela serait certainement extrème pour beaucoup: rester isolé 1 mois, il doit certainement y avoir de quoi se taper la tête contre les murs) permet au personnage de poursuivre sa quête d'identité en continuant de lui faire subir différent stress psychologiques. Cette expérience désagréable a pour résultat de rendre le personnage plus sociable à la fin de l'épisode. Je me demande si l'évolution sera concervée dans les épisodes futurs (j'ai comme un doute). Toutefois j'ai trouvé le développement de Seven moins efficace dans cet épisode par rapport aux précédents également centrés sur elle. Je crois que c'est l'abus de l'utilisation d'hallucination qui m'a rendu moins réceptif aux états-d'âmes de la Borg.
En effet, si je trouve que l'ambiance troublante de cet histoire est réussie, je trouve également que le scènario fait un emploi trop extrème d'hallucination. Ces délires sont très efficaces visuellement (même s'ils sont un peu trop précis pour être de vilains tours du cerveau) mais échouent à cerner l'état d'esprit de Seven où du moins ne réussissent pas à sensibiliser le télespectateur. On a plutôt l'impression que les hallucinations servent à combler le vide et traduit une certaine impuissance à s'intéresser au personnage sans avoir recours à ce type d'artifice qui tient donc ici plus de la facilité. D'ailleurs les scènes les plus intéressante pour Seven ont lieu quand elle n'hallucine pas mais se trouve pourtant dans un état angoisé.
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