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Coffret
DVD saison 7 de TNG en pré-commande
sur Cinestore.com
Hope and Fear
saison 4, épisode 26
(Titre Vf provisoire: Espoir et Peur)
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l'échelle de notation
"Vous vous
êtes servis de nos espoirs et maintenant je veux savoir pourquoi"
-- Janeway
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Mise en scène: Winrich Kolbe
Histoire de: Rick Berman & Brannon Braga & Joe Menosky
Scénario de: Brannon Braga & Joe Menosky
Guest:
Ray Wise: Arturis
Jack Shearer: Amiral Hayes
Bilan: [ Comment ça marche ? ]
Intrigue: 7/10 Alléchant mais une énième variation sur le thème "tentative avortée d'un retour au pays"
Traitement/Mise en scène: 5/10 scénario manipulateur rempli d'éléments bien trop commodes, quelques bon moments toutefois
Personnages/Interprétation: 6/10 Scepticisme de Janeway trop téléphoné. Les ressentiments de Seven sonnent juste. Interprétation correct sans plus.
Note finale : 6.0/10 >>> 6.5/10 pour le design intérieur et extérieur de l'USS Dauntless
Note importante: En lisant la suite vous pouvez tomber sur des révélations concernant l'épisode en question qui gacheront votre plaisir si vous ne l'avez pas encore vu.
Accroche (source: http://www.uss-france.com/ ):
Paris et Neelix reviennent d'une mission de prise de contact avec un passager du nom d'Arturis. Ce dernier appartient à une race d'extra-terrestres dont la particularité est de posséder un don extraordinaire pour les langages. Grâce à l'aide d'Arturis, l'équipage espère parvenir à décoder l'un des messages envoyés par Starfleet (cf épisode "Hunters"), quelques temps auparavant. En effet, une partie du message ne peut être décodée, malgré les efforts de Seven, qui y a consacré beaucoup de temps. En échange de ce service, Janeway propose de transporter Arturis jusqu'au prochain système solaire. Pendant le trajet, Arturis se penche sur le message de Starfleet et il parvient aisément à le décoder. Parmi les données du message se trouvent des coordonnées spatiales. Janeway ordonne de mettre le cap sur ces coordonnées, et lorsque le Voyager arrive sur place, l'équipage a la surprise de découvrir un vaisseau de la Fédération, en attente...
Vous pouvez consulter le résumé complet de cet épisode en cliquant ici
Je commençais à me demander si ce fameux message codé reçu de Starfleet (voir "Hunters") n'était pas tombé aux oubliettes. Mais non cela refait surface dans ce final de saison et le moins que l'on puisse dire est que le potentiel dramatique de ce message est complétement sabordé dans cet épisode. A la fin de l'histoire on en vient à se dire "Tout ça pour ça ?!".
L'épisode commence sur une scène dans le holodeck qui fait très scène de série fauché. C'est très bizarre ce jeu auquel Janeway et Seven jouaient, j'ai pas très bien compris. Mais bon c'est pas très grave. Le plus important est que cette scène sert à remettre sur le tapis la relation conflictuelle entre les deux personnages développée tout au long de cette saison 4. D'ailleurs tout au long de cette épisode on nous offre des scènes qui ne sont rien d'autres qu'un résumé très condensé de cette relation. On tourne en rond, ce n'est que de la redite et je n'en voit donc pas trop l'intérêt.
Comme de coutume dans Voyager, l'histoire permet de faire connaissance avec "l'alien de la semaine à la particularité bien surprenante limite on n'y croit pas". Après l'émulateur d'ADN, après l'alien à phéromone effaceur de mémoire, voici la femme à barbe..heu non... le traducteur universel sur patte à la boite cranienne hyperdéveloppée qui va avec bien sûr. Là je commence à atteindre l'indigestion.
Puisqu'on parle d'Arturis, je commence à énumérer les nombreuses commodités qu'use le scénario pour faire avancer l'histoire. Comment Arturis a-t-il pu avoir autant de détail sur la technologie et le style de Starfleet pour dessiner aussi bien l'intérieur que l'extérieur du Dauntless ? Voilà la question qui m'a traversé l'esprit quand le pot aux roses a été découvert. D'ailleurs ce personnage en savait vraiment beaucoup trop long sur un peu tout.
Quant à l'acteur qui joue le personnage, Ray Wise, j'ai confirmation: il est vraiment pas bon. Le hasard fait que j'ai vu le même acteur interpréter un personnage dans l'épisode "Who Watch the Watchers" (TNG saison 3) très récemment et déjà j'avais trouvé qu'il avait tendance à surjouer presque à outrance son personnage. Pareil ici lors de la scène de confrontation finale avec Janeway.
Mais bon tout n'est pas a jeter chez ce personnage. J'ai aimé la description qu'il a des Borgs. Il les voit comme une force de la nature que l'on peut craindre mais pas en vouloir. Je trouve ça bien vu. Sinon j'ai également beaucoup aimer que le personnage mette Janeway devant les conséquences de sa prise de partie vue dans l'épisode "Scorpion" bien que cela ne semble pas destabiliser la capitaine plus que cela.Ce qui m'embête aussi chez Janeway, c'est son septicisme très difficilement explicable face aux événements. Le scénario est une énième variation sur le thème "du retour avorté de Vayager dans le quadrant Alphan" et à chaque fois l'espoir était de mise. Après de nombreux faux espoirs, Janeway est peut-être devenue blasé, ce qui est ma foi compréhensible mais j'ai beaucoup de mal à voir cela comme autre chose qu'une manipulation supplémentaire de la part des scénaristes: cela permet de donner un coup de neuf artificiel au thème et par la même occasion faire avancer avec facilité l'histoire.
Autre chose très artificiel: pourquoi le vaisseau se met subitemet en marche tout seul lors de sa première inspection ? Encore une question que restera sans réponse dns l'histoire, mais qui a une réponse de production très évidente: d'abord cela fait une péripétie supplémentaire pour faire du remplissage et en même temps cela permet de démontrer les performences du vaisseau.
Au passage, j'ai énormément aimé le design ausi bien extérieur qu'intérieur de l'USS Dauntless et son retour à l'état initial alien était visuellement impressionnant.Puisque j'en suis aux choses que j'ai aimé, c'est l'occasion de parler de Seven. En plus du jolie sourire discret que la drone donne à Harry Kim, j'ai trouvé les ressentiments qui ressent Seven à l'idée de se trouver sur Terre très compréhensible. J'aime l'idée que Seven puisse caché sa peur derrière un comportement et une vision des choses toutes Borg qui n'a plus lieu d'être. Je trouve la vulnérabilité du personnage très bien rendu. Son intégration à l'histoire est de plus très réussie.
Je parlais plus haut des nombreuses commodités et manipulations dont le scénario abuse. Rentrons dans le vif du sujet. C'est partie pour une petite énumération:
-le bug soudain dans la supercherie visuelle qui décéle Harry Kim. Wahou que c'est intriguant! C'est surtout bienvenu oui!
-beucoup beaucoup mieux, Janeway a pendant des mois échoué à déchiffrer le message de Starfleet et ô miracle pour confondre la supercherie, la persévérence du Capitaine est soudainement récompensée: le message ne contient qu'un aveu d'impuissance de Starfleet a ramener Voyager.
-Et là manipulation ultime: pourquoi Starfleet crypterait un message de la sorte ? Si quelqu'un sait répondre à cette question... Non car franchement je trouve que c'est être malhonnête avec le télespectateur. On nous laisse espèrer un ressort dramatique avec ce message intriguant et tout compte fait on saborde son potentiel et on stagne.
-Ensuite il est bien commode que seules Janeway et Seven soient bloquées sur le vaisseau.
- Les modifications faîte sur le Voyager viennent à pique pour servir de "deus ex machina" bien pathétique.
-Et il est très heureux pour l'avenir de la série que ces modifications soient à usage unique. Après les rasoirs jetables voici les moteur de vaisseaux spatiaux jetables. On se demande bien pourquoi les scénariste emploi une façon si radicale pour sauver la mise dans cet épisode alors qu'ils savent pertinemment que cela ménera la série dans une impasse et que pour s'en sortir seul une petit bidouillage malhonette en sera capable. Preuve flagrante ultime d manque d'inspiration des scénaristes et preuve de trop.La saison précédente nous avez offert un final très enthousismant. La saison 4 ne nous offre qu'un épisode de facture générique qui ne s'écarte pas de la moyenne de production. Je ne demande pas forcement un cliffhanger pour terminer une saison, mais comme pour un feu d'artifice, j'aime que le final reste innoubliable. ce n'est pas le cas ici loin s'en faut.
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