The Survivors
saison 3, épisode
03
(Titre Vf: Les Survivants)
"Onze mille personnes en valent-elles
cinquante milliard? L'amour d'une femme vaut-elle l'extermination d'une
espèce entière?" - Kevin
Uxbridge
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Mise en scène: : Les Landau
Ecrit par: Michael Wagner
Guest:
John Anderson: Kevin Uxbridge
Anne Haney: Rishon Uxbridge
Bilan: [ Comment ça marche ? ]
Intrigue : 9/10 Une jolie petite histoire pleine de sens
Traitement/mise en scène : 5/10 trop explicatif, mise en scène hachée
Personnages/interprétation : 8/10 Un très intéressant Kevin Uxbridge.
Note finale : 7.33/10 >>> 7/10 à caue d'innadmissibles problèmes techniques
Note importante: En lisant la suite vous pouvez tomber sur des révélations concernant l'épisode en question qui gacheront votre plaisir si vous ne l'avez pas encore vu.
Accroche (source: http://www.uss-france.com/ ):
L'Enterprise-D répond à un appel de détresse de la colonie de la Fédération établie sur la planète Delta Rana IV. A leur arrivée, l'équipage s'aperçoit que toute population a été détruite à l'exception d'un couple de vieillards qui a mystérieusement survécu.
L'histoire de Kevin et Rishin m'a vraiment beaucoup séduit. La vie de ce couple est remarquablement décrite tout au long de l'épisode et l'on ne peut-être que touché par le destin de ces deux personnages, sourtout par Kevin. En effet même après qu'il est confessé son crime atroce commis dans un moment de profonde détresse, mes sentiments envers ce personnages sont très contradictoires. C'est un personnage que l'on peut admirer pour plein de raisons tout comme on peut le haïr pour autant d'autres raisons. Cette être quasi omnipotent est vraiment remarquablement écrit.
L'histoire place l'équipage de l'Enterprise devant un mystère très déconcertant et le téléspectateur n'en mène pas plus large que Picard et ses équipiers. Mais c'est là que le traitement qui est faite de cette histoire intriguante à souhait n'est pas à la hauteur. Le mystère est résolu sans vraiment laisser aux télespectateurs la chance d'éclairsir le mystère par lui-même. En fait on se demande bien comment Picard a pu le résoudre. Le scénario n'avance qu'à coup d'explications que le télespectateur n'a d'autre choix que d'admettre en se fiant à l'intelligence exceptionelle sur le coup de ce bon capitaine. Le côté trop explicatif de cet épisode est très préjudiciable pour l'intérêt de cette histoire car elle est rendu complétement non intéractive. On ne fait que subir les révélations.
Et ce n'est pas le seul défaut. La mise en scène est quelque peu bizarre. Elle manque de fluidité. On peut remarquer beaucoup de coupes dans les dialogues donnant la désagréable impression que les acteurs jouent leurs répliques tout seul. De plus, les événements s'enchaînent sans réelle transition, ce qui accentue le sentiment de subir l'histoire. C'est quelque chose qui m'irrite pas mal et cela d'autant plus que l'histoire est pourtant très intéressante.
Du côté technique, on peut remarquer quelques fausses notes inadmissibles bien que sans conséquence importante. D'abord l'effet spécial de la téléportation a été complétement oublié. Cela fait vraiment ridicule de voir les personnages immobiles, entendre le bruit de la rematérialisation sans qu'il ne se passe la moindre chose. Autre petit défaut technique: l'absence d'éclairage dans les quartiers de Deanna Troi. C'était peut-être fait exprés mais en tout cas l'effet escompté n'est pas visible. Ca rend vraiment pas terrible à l'écran.
La fin de cette épisode, et la façon dont Picard a de se débarrasser du problème peut être sujet à contreverse. La Fédération n'a pas de loi contre le génocide comme le laisse entendre Picard ? Je ne pense pas et je soupçonne cette fois-ci une erreur de script. Je pense qu'il faut plutôt entendre par là que La Fédération n'a pas de loi pouvant être appliqué à un être omnipotant face au danger potentiel et incommensurable qu'il peut représenter. D'ailleurs le journal de bord final confirme que c'est dans ce sens là qu'il fallait prendre la phrase pour le moins étonnante de Picard. Dans ce cas, je trouve que le capitaine agit de façon adéquat et responsable: laisser Kevin seul dans le remord, dans sa demeure factice, entouré de l'image de sa femme disparue.
Bref, vraiment beaucoup de défaut à cette épisode, mais pourtant je ne peux m'empêcher de trouver cet épisode bon malgré tout. Car des fois ils y a des histoire qui se suffisent à elle-même et c'est le cas ici.
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