Up the Long Ladder
saison 2, épisode
18
(titre Vf: Nouvel Echelon)
"Tu vois mon gars, chaque moment de plaisir dans la vie doit être suivi d'un égal moment de douleur"- Danilo O'Dell à Worf
Mise en scène: Winrich Kolbe
Ecrit par: Melinda M.Snograss
Guest:
Colm Meaney est O'Brien
Barrie Ingham est Danilo O'Dell
Rosalyn Landor est Brenna
Jon DeVries est GrangerIntrigue : 7/10 du potentiel mal exploité
Traitement/mise en scène : 5/10 amusant et un moment intriguant mais trop de dispersions et de digressions
Personnages/interprétation : 6/10 médiocre pour O'Dell, le reste est tout juste convenable.
Note finale : 6/10
Sur le vif : Plaisant mais se disperse beaucoup trop.
Accroche (source: http://www.uss-france.com/ ):
L'Enterprise-D est envoyé par Starfleet sur la planète Bingloid V qui a envoyé un appel de détresse et doit être évacuée. Sur place, l'équipage découvre une civilisation issue d'un ancien vaisseau colonie de la fin du XXIe siècle qui s'était perdu. Cette civilisation, qui vit sans technologie apprend à Picard l'existence d'une seconde colonie.
Pas de doute cet épisode m'a amusé. Il avait toutefois le potentiel pour être plus ambitieux. L'histoire concernant la colonie de clones possédait de bonnes basses pour mériter un épisode complet.
On en vient au problème majeur : trop d'intrigues pour un seul épisode. Certaines sont liées et se justifient, pour les autres…
On a ici trois intrigues…et demi qui dispersent trop l'épisode. Du coup le scénario n'aproffondit pas assez les sujets qu'il aborde.
Débarrassons nous de la demi-intrigue qui est plus une digression qu'autre chose. Elle concerne la romance entre Riker et Brenna pour quelques scènes " à la Kirk ". J'en suis pas très fan et manifestement ces scènes ne servent qu'à étendre l'épisode aux 46 min " syndicales " car la fin a complétement zappé cette idylle naissante.
Autre intrigue mineur, les ennuies de Worf. Quel intérêt ? Egalement rallonger le scénario ? Car même chose l'histoire de Worf est très vite abandonnée. Il y avait une façon plus utile de le faire ? J'y viens plus loin.
Il reste à parler des deux intrigues principales étroitement liées. L'épisode s'intérese d'abord à un groupe de colons irlandais pour le moins anachronique. La situation est des plus cocasses à tel point que ça en fait même rire Picard. Et moi aussi ! Mais à part nous apprendre qu'O'Brien est irlandais (mais bon vu son nom la déduction n'était pas difficile) c'est bien tout ce qu'ils apportent à l'histoire (en plus de la solution finale. Sans blague !). C'est pourtant à cette partie que le scénario consacre le plus de temps alors que le véritable potentiel de l'épisode est plutôt à chercher du côté de la colonie de clones.
L'intrigue qui la concerne n'arrive que tardivement dans l'épisode. C'est pourtant la seule qui mérite vraiment ce terme. On sort de la légèreté ambiante de mise jusqu'ici. On pose les bases d'une société intéressante et on pose enfin une véritable problèmatique. Il faut vite trouver une solution, il ne reste plus que 10 min d'épisode ! Et bien du coup ce qui pouvait être intéressant est baclé. Les scènes se déroulant sur cette colonie sont efficaces. En particulier les décors asseptisés, très impersonnel collent parfaitement à cette société. On a l'ambiance mais il manque le temps pour raconter convenablement l'hstoire qui l'accompagne. Dommage !
Vraiment dommage car il était possible de prendre plus son temps pour développer l'idée prometteuse. Déjà, on aurait pu donner moins d'importance à l'autre colonie. Ok, ils sont amusants et plein d'entrain mais bon pas de quoi leur consacrer les 2/3 de l'épisode. Mais surtout, il n'y avait pas trop d'états d'âme à avoir pour retirer la romance Riker/Brenna et les ennuies de santé de Worf. On gagnait ainsi facile 5 à 10 min à consacrer à ce qu'il vallait vraiment la peine. Non vraiment dommage !
D'autres petites choses en bref :
Picard rit rarement mais quand ça arrive quel plaisir ! Ne me demandez pas pourquoi, ça me fait ça, j'en sais rien.
L'acteur Barrie Ingham (Danilo O'Dell) en fait des caisses. On se croirait au cirque
La façon qu'à Riker de resoudre son petit problème d'ego cloné (" Riker est unique, maybe special ") n'est-elle pas trop expéditive et irréfléchie ? Son clone correspondait peut-être déjà au critère de vie consciente et intelligente ? Mais le scénario ne se soucie pas le moins du monde de cette question que je trouve pourtant fondamentale. Manque de temps sans doute.
On devine facilement d'où viendra le salut pour la société de clone. Mais c'était tellement logique qu'il n'y a aucune raison d'entenir rigueur. · La réunion final des deux dirigeant des " extrèmes " redonne de la légèreté et de l'humour à l'épisode.Et c'est bien sur ce terrain qu'il vallait la peine.
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