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The Emissary
saison 2, épisode
20
(Titre Vf: L'Emissaire)
"Fauteuil confortable" - Worf à propos de son premier commandemant
Mise en scène: : Cliff Bole
Histoire de: Thomas H. Calder
Scénario: Richard Manning & Hans Beimler
Guest:
Suzie Plakson est K'Ehleyr
Lance Le Gault est K'Temoc
Georgann Johnson est L'Admiral Gromek
Bilan:
Intrigue : 6/10 (7/10 pour Worf/K'Ehleyr et 5/10 pour l'histoire du vaisseau klingon)
Traitement/mise en scène : 9/10 renouvellement d'un genre + du bon travail qui insuffle suspense et intensité à l'ensemble
Personnages/interprétation : 9/10 Worf est parfait, l'interprétation de K'Ehleyr un peu juste mais quelle classe
Note finale : 8/10
Note importante: En lisant la suite vous pouvez tomber sur des révélations concernant l'épisode en question qui gacheront votre plaisir si vous ne l'avez pas encore vu.
Accroche (source: http://www.uss-france.com/ ):
K'ehleyr, une ambassadrice de la Fédération mi-humaine et mi-klingonne est dépêchée à bord de l'Enterprise-D pour intercepter un vaisseau Klingon dans lequel l'équipage s'est placé en léthargie avant que la Fédération et les Klingons soient en paix. Il s'avère également que Worf et elle ont eu, des années auparavant, une relation qui s'est assez mal terminée.
En règle générale les romances dans Star Trek ne m'intéresse que très peu. Mais l'histoire d'amour que nous propose "The Emissary" est des plus originale puisque de culture klingon. Cette histoire évite de ce fait les clichés inhérents au thème ou bien en donne une saveur nouvelle en les adaptant à la sauce klingon. On peut presque parler ici d'un renouvellement du genre. De plus le métissage de K'Ehleyr, mi-klingon mi-humaine ajoute de la complexité à sa relation avec Worf.Cette intrigue permet de sortir Worf de son rôle très rigide de chef "gorille" de la sécurité. le personage a enfin l'occassion d'être développé plus en profondeur (la première et unique fois jusqu'ici remonte à l'épisode "Heart of Glory" de la saison 1). On découvre un klingon très pointilleux sur ses traditions (certainement pour compenser sa faible expérience au sein de sa culture, bien vu!) et timoré par ses sentiments.
Si l'interprétation de Dorn est parfaite, on ne peut pas en dire autant de Plakson. L'actrice n'est vraiment pas à la hauteur de la complexité de son personnage. Quasiment inexpressive, pas très franche dans son interprétation, elle affaiblit l'alchimie incontestable de cette histoire. Reste que le personnage en impose physiquement mais ce n'est pas suffisant au vu de l'importance du rôle.
L'intrigue secondaire sur ce vaisseau klingon au sortir d'une période de cryogénisation est en retrait et reste assez convenu. Le scénario tente artificiellement de nous faire croire que l'Enterprise fait face à une situation des plus inextricables en mettant en avant le caractère impulsif de l'équipage klingon. Worf trouve in-extremis une solution tellement tellement plein de bon sens que l'on peut se demander pourquoi ça ne leur est pas venu à l'esprit plus tôt.
Toutefois la mise en scène réussit à distiller un bon suspense malgré le danger plutôt minime de la situation.Cette intrigue permet aussi à Worf de se mettre en avant professionnellement après s'être intéresser à sa vie privée. Il fait preuve de talent dans l'exigente et inédite discipline qu'est le commandemant. Il est tout naturel que le personnage obtienne plus tard dans DS9 une affectation à ce poste.
Du côté de l'aspect purement technique, j'ai l'impression que cet épisode souffre de quelques problèmes de montage à deux ou trois reprises Je ne sais pas si c'est réellement le cas mais en tous cas ça m'a fait bizarre. Par contre saluons la partition musicale et, je crois, en grande partie inédite. La bande son rattrape un peu le jeu approximatif de Plakson dans ses scènes avec Worf et supporte la mise en scène de la relativement faible intrigue secondaire.
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