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The Best of Both World
II
saison 4, épisode
01
(Titre Vf: Le Meilleur des Deux Mondes)
"Quand un homme est convaincu qu'il va mourir demain, il trouvera problement une façon pour que cela se produise." -Guinan
Mise en scène: : Cliff Bole
Ecrit par: Michael Piller
Guest:
Elizabeth Dennehy: Lt. Commander Shelby
George Murdock: Admiral Hanson
Colm Meaney: O'Brien
Whoopi Goldberg: Guinan
Bilan:
Intrigue: 10/10 excellente résolution d'un problème qui semblait insoluble.
Traitement/Mise en scène: 10/10 Du grand spectacle, on se croirait au cinéma
Personnage/Interprétation: 9/10 Un Picard plus humain que jamais. Centré sur Picard et Riker. Le reste récolte les miettes mais la récolte est bonne
Note finale : 9.6/10 >>> 10/10 pour les effets spéciaux remarquablesNote importante: En lisant la suite vous pouvez tomber sur des révélations concernant l'épisode en question qui gacheront votre plaisir si vous ne l'avez pas encore vu.
Accroche (source: http://www.uss-france.com/ ):
L'Enterprise-D tente d'arrêter le vaisseau Borg mais échoue et est endommagé. Pendant ce temps, le vaisseau est dirigé par Locutus, c'est-à-dire Picard qui a été transformé en Borg. A cause, entre autres, des connaissances acquises du fait de l'"assimilation" de Picard, le vaisseau Borg annihile la flotte de la Fédération, détruisant 39 des 40 vaisseaux et tuant plus de 11000 personnes à la bataille de Wolf 359. Le vaisseau continue à se diriger vers la Terre.
Vous pouvez consulter le résumé complet de cet épisode en cliquant ici
Du space opéra de haut niveau, voilà ce que nous off're "The Best of Both World part II". On nous avait laissé avec cette image dramatique de Picard assimilé en Borg et Riker ordonnant de faire feu, et on était en droit de se demander comment cela aller se résoudre. Ce cliffhanger tient toutes ses promesses, cette seconde partie est vraiment à couper le souffle.
Dans la grande tradition Star Trek, l'histoire est avant tout centré sur les personnages que sur le déroulement des événements. En fait les événements servent la psychologie des personnages. Ici on s'intéresse presque exclusivement à Picard assimilé par les borgs et à Riker orphelin de son capitaine.
Picard est paradoxalement plus humain dans cet épisode qu'auparavant. Cette petite larme qui coule au coin des yeux durant son processus d'assimilation est une touche magnifique qui en dit plus long que n'importe quel discours. De retour sur l'Enterprise son combat pour retrouver son humanité est aussi très palpable et cela sans la moindre ligne de dialogue si ce n'est la réplique qui clôt le retour de Picard: "Je me sens presque humain" regardant ses implants borgs. Stewart n'en rajoute pas, le choc des images suffit pour comprendre et ressentir la situation.Il y a aussi un gros travail psychologique autour de Riker qui se retrouve au commandement de l'Enterprise. La scène où Guinan vient le conseiller est vraiment un moment très fort de cette histoire. C'est même certainement le pivot de cet épisode. Le discours de Guinan est a double tranchant et Riker y est réceptif mais le détourne pour trouver la solution qui lui permettra de secourir son capitaine. Il décide en effet d'oublier les régles du vaisseau instaurées par Picard, non pas pour l'oublier mais pour surprendre Locutus par une tactique que jamais Picard aurait approuvé: utiliser la section soucoupe contre le cube Borg. Les dialogues de cette scène sont remarquablement écrits. Guinan est toujours aussi charismatique et les sentimens de Riker jaillisse de son comportement..
Avec tout ça il ne reste pas grand chose pour les autres personnages. Mais le peu de choses que les acteurs aient à faire, sont plutôt bien accompli. Il n'y a qu'avec Shelby que je me demande si son personnage était vraiment nécessaire. Il l'était dans la première partie mais ici son utilité est quasi nulle.
J'en arive à une petite remarque concernant l'utilité des personnages dans "BBWII". Les personnages de Picard et Riker dans cette épisode ont tendance à subir les événements tandis que les autres sont plutôtles outils qui servent à faire avancer le déroulement de l'histoire sans un instant s'intéresser à leur états d'âmes. Je trouve cette méthode de partage des tâches très pratique pour, à la fois donner de la profondeur et donner de la pêche à l'histoire.D'ailleurs maintenant intéressons nous aux péripéties de cette histoire. La première partie avait plutôt laissé l'équipage devant un problème a priori insolluble. J'ai aimé comment le scénario réussit à se sortir du guêpier qu'il s'était lui même tendu. Retourner ce qui fait la spécificité des Borgs en la faveur de l'Enterprise est vraiment ingénieux. Cela fera même école pour les futurs épisodes Borgs que ce soit dans TNG ou Voy: la solution aux problèmes viendra la plupart du temps de l'exploitation de ce qui fait la force de ces ennemis.
Ici, employer une tactique qui n'est pas familière à Picard puis exploiter le fait que les Borgs aient une conscience centrale se tient remarquablement bien. C'est logique, on n'a pas l'impression que l'on nous sort un lapin du chapeau. On se dit même après coup que l'on aurait pu trouver la solution par nous même.Reste à parler du visuel. En un mot....Epoustouflant...comme en cent....On a l'impression d'être au ciné. C'est du grand spectacle. Les plans d'effets spéciaux sont à couper le souffle. Au hasard: L'Enterprise croisant dans le cimetière de la flotte de Starfleet décimé par le cube à Wolf 359, l'approche de la navette piloté par Data et Worf pendant l'attaque simulténée de la section soucoupe et la section propultion de l'Enterprise, l'écran de visulasation Borg très originale ou encore l'arrivée du Cube Borg dans le système solaire. Ces scènes procure un véritable plaisir lors de leur visionnage et pas seulement la première fois. Au bout du trois ou quatrième visionnage ça me donne toujours autant de frissons que les scènes fortes centrées sur les personnages.
Un épisode idéal qui équilibre judicieusement psychologie des personnages, action et suspense. Voilà ce qu'il faut retenir de BBW partie 1&2, un épisode qui restera à jamais un classique pour les passionnés de TNG.
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