Singularity
saison 2, épisode 9
(Titre Vf provisoire: Singularité)

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"Le comportement de l'équipage est devenu erratique, même selon les standards humains" -- T'Pol


Mise en scène: Patrick Norris
Ecrit par: Chris Black

Guest:
Matthew Kaminsky: Cunningham

Bilan:
Intrigue: 3/10 Cliché et résolution convenue
Traitement/Mise en scène: 6/10 De bons moments d'humour surréaliste. Mais une mise en scène sans saveur
Personnages/Interprétation: 7/10 l'interprétation sérieuse renforce le surréalisme des situations
Note finale : 5.3/10 >>> 5.0/10 à cause du teasing artificiel

Note importante: En lisant la suite vous pouvez tomber sur des révélations concernant l'épisode en question qui gacheront votre plaisir si vous ne l'avez pas encore vu.


Accroche (source: http://www.uss-france.com/ ):

Les couloirs et salles de l'Enterprise sont jonchés de corps inanimés des membres d'équipage. Plus rien ne bouge. Seule, T'Pol enregistre le journal de bord du vaisseau : elle explique que tout l'équipage est inconscient et qu'elle est la seule à ne pas être affectée. Elle relate ensuite les événements qui ont conduit à cette situation durant lesquels le comportement de l'équipage est devenu obsessionnel...

Vous pouvez consulter le résumé complet de cet épisode en cliquant ici


On ne peut s'empêcher d'avoir à l'esprit "The Naked Time" (TOS) et son remake de TNG, "The Naked Now" en suivant cette histoire. L'épisode d'Enterprise ne différe, par la cause des agissements surréalistes des personnages (des radiations au lieu d'un virus), et l'effet (l'idée fixe remplace l'inhibition). Mais ne nous y trompons pas cela reste une intrigue cliché maintes et maintes fois reprise en SF. L'histoire se résume à l'application d'une vielle recette de grand-mère en ne changeant que les proportions dans l'assaisonnement.

L'histoire commence par un pré-générique assez malhonnête qui tente de placer le téléspectateur dans l'expectative. Or le reste de l'épisode démontrera que cette présentation n'avez aucune raison d'être. Cela ne reste qu'une tentative maladroite à rendre l'épisode moins futile qu'il est en réalité.

Les cinq minutes suivantes nous raconte la routine à bord tout en exposant les différentes activités des personnages qui se transformeront au cours de l'épisode en idée fixe plus les radiations fourniront leur effet. L'intrigue suit une route convenu où le comportement surréalistes des personnages devient de plus en plus évident jusqu'à ce que T'Pol, immunisée, se rende compte que quelque chose cloche.

Si les dix minutes sont plutôt traité sur un ton neutre, la suite tourne très vite à l'étrange puis à la comédie où le surréalisme du comportement de l'équipage prend son ampleur (sauf le comportement de Phlox qui est plutôt psychopathe sur les bords). Seule chose intéressante que l'épisode nous offre c'est quelques bons moment d'humour. Apprendre que le célébre gimmick "Red Alert" n'a rien à voir avec la couleur rouge, mais n'est autre que la dégènérescence du terme "Reed Alert" lancé au hasard par Tucker est très idiot mais aussi très drôle. La tirade de Tucker sur l'importance du siège du capitaine faut également le coup d'oeil, c'est hillarant. Et je ne parle même pas de l'exercice d'alerte tactique lancé par Reed.

Le côté surréaliste est renforcé par une interprétation plutôt au contre courant. Bien qu'agissant vraiment bizarement, les personages ne se départissent pas d'un certain sérieux. On évite un cabotinage qui aurait fini de couler l'intérêt de l'épisode. Car tout compte fait les moments vraiment drôles ne sont pas légions et on se surpend à suivre des situations redondantes. Cela devient rapidement assez lourd. On se rencontre très vite que l'histoire n'a aucun but défini et que l'emploi d'un deus ex machina sera nécessaire pour débloquer la situation et résoudre le problème.

Alors que tout l'équipage est inconscient, T'Pol découvre que les radiations ne sont pas propagées de façon homogène et qu'ô miracle l'Enterprise pourra sortir de l'influence de ces radiations mortelles en prennant un cap bien défini. La fin de l'épisode se résume donc à un excercice de pilotage de précision (tiens retour du ridicule joystick) dans un champ d'astéroïdes (dans l'unique but de nous en mettre plein la vue avec quelques jolies effets visuels) de la part d'Archer dont les idées ont été remises en place par une bonne douche froide.

On se rend compte alors que l'épisode n'a servit à rien, aucun propos, aucun développement de personnages, juste l'occasion de voir les acteurs s'essayer à la comédie. Et si je ne m'abuse ce n'est pas la première chose que le téléspectateur voudrait voir dans une série SF.

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