The Communicator
saison 2, épisode
8
(Titre Vf: Le Communicateur)
"L'improvisation n'est pas mon point fort" -- Reed
Mise en scène: James Contner
Histoire de: Rick Berman & Brannon Braga
Scénario: Andre Bormanis
Guest:
Francis Guinan: Gosis
Tim Kelleher: Lt. Pell
Dennis Cockrum: barman
Brian Reddy: Dr. Temec
Jason Waters: Soldat
Bilan:
Intrigue: 4/10 Bonne idée de départ mais plein de failles dans son déroulement
Traitement/Mise en scène: 4/10 que des lieux communs sur la contamination culturelle pour le Trekker averti
Personnages/Interprétation: 5/10 tombe à plat. Les Guest sont plus convaincants que la distribution régulière
Note finale : 4.33/10 >>> 4.5/10 pour l'efficacité des effets spéciaux
Note importante: En lisant la suite vous pouvez tomber sur des révélations concernant l'épisode en question qui gacheront votre plaisir si vous ne l'avez pas encore vu.
Accroche (source: http://www.uss-france.com/ ):
Reed revient d'une mission d'observation pendant laquelle il s'est infiltré dans une civilisation afin de l'observer. Apparemment, cette civilisation est sur le point d'entrer en guerre avec une autre, qui porte le nom d'Alliance. Sur place, la situation est très sensible et risque de dégénérer rapidement. Au cours du débriefing qui suit sa mission, Reed s'aperçoit qu'il a perdu son communicateur. Archer décide de retourner sur la planète avec Reed. Les deux hommes font atterrir la navette discrètement et la cachent, puis ils se rendent dans la taverne pour tenter de retrouver le communicateur, sans se faire remarquer. Malheureusement, au bout de quelques minutes, ils sont abordés par un groupe de militaires qui a retrouvé le communicateur avant eux et qui les arrête en les accusant d'être des espions de l'Alliance. ...
Vous pouvez consulter le résumé complet de cet épisode en cliquant ici
Voici le type d'épisode qu'il ne faut pas regarder de trop près si on veut l'apprécier. Avec "The Communicator" mieux vaut ne pas se pencher de trop sur le scénario. J'ai une petite expression pour des épisodes comme celui-ci: "épisode jetable". Ce n'est pas qu'il soit particulièrement mauvais (il y a eu pire cette saison) mais le regarder une seconde fois ne vous apportera rien de plus si ce n'est constater avec encore plus d'évidence les failles de l'intrigue.Le sujet de départ, sans être des plus enthousiasmants, pique notre curiosité. On se demande bien quels imprévus la perte du communicateur de Reed va-t-elle engendrer. Le problème c'est que les événements qui suivront sonnent très faux car ils résultent de prises de décision hautement improbables mais qui arrangent bien le scénariste pour arriver à ses fins. Exemple en pagaille: le manque de discrétion de Archer et Reed, le coup des manipulations génétiques, T'Pol contactant le communicateur d'Archer sans précaution, Archer et Reed dans la même cellule, la décision de les exécuter tous les deux....
L'épisode nous parle des risques de contamination culturelle. Sur ce thème, on ne fait que nous asséner des lieux communs et des évidences qui risquent d'ennuyer profondemment le trekker averti qui a maintes reprises a pu voir des épisodes sur ce thème avec bien plus de profondeurs et de matière à reflexion. Le téléspectateur qui découvre Star Trek avec Enterprise pourrait être réceptif, les autres y verront une simplification d'un thème qui a pourtant donner lieu à de magnifiques histoires. Je pense en particulier à "Who Watches the Watchers" (TNG saison 3) et "First Contact" (TNG saison 4) qui eux sont de vraix bijoux de SF.
On nous sert aussi dans cet épisode les dernière facétie de Trip Tucker qui nous joue un remake de l'Homme Invisible. Il n'y a que les adjectifs ridicule et puéril qui me viennent à l'esprit pour cette mini-intrigue secondaire. On sent bien ici l'humour lourd de Berman et Braga. Il faut que Stargate les embauche pour écrire les blagues pourries de Dean Anderson, c'est dans leur cordes.
Archer et Reed sont vraiment complétement apathiques dans cette histoire. Et quand ils nous sortent le grand jeu de la sensiblerie avant d'être exécuter, on ne se fait pas prendre un seul instant. Des dialogues faiblards et une interprétation caricaturale voilà tout ce que nous offre cette scène. Pour le coup ce sont les acteurs invités qui s'en sortent mieux. Ils arrivent à bien retranscrire les sentiments qu'ils doivent ressentir en face des deux membres de l'Enterprise, leur équipement et leur physiologie aberrante. Dommage qu'ils soient caricaturés aussi "militaire bête et méchant".
"The Communicator" pourra satisfaire certains téléspectateurs s'ils posent leur cerveau pendant 45 min et si pour eux la Prime Directive ne leur dit absoluement rien. Les autres risquent d'être contrariés par la régression d'un thème pourtant riche.
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