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The Visitor
saison 4, épisode
3
(Titre
Vf: Le Visiteur)
"Je ne suispas un écrivain, mais si je l'étais, je crois que je leverais la tête de temps en temps pour regarder autour de moi, voir ce qu'il se passe. C'est la vie Jake. Tu peux la rater si tu n'ouvres pas les yeux"- Sisko à son fils
Mise en scène: David Livongston
Ecrit par: Michael Taylor
Guest:
Aron Eisenberg: Nog
Tony Todd: Jake adulte
Galyn Gorg: Korena
Rachel Robinson: Melanie
Bilan:
Intrigue: 10/10 Poignant!
Traitement/Mise en scène: 10/10 Fantastique!
Personnage/Interprétation: 10/10 Enthousiasmant!
Note finale : 10/10 Désolé je peux pas plus haut; Chef d'Oeuvre
Note importante: En lisant la suite vous pouvez tomber sur des révélations concernant l'épisode en question qui gacheront votre plaisir si vous ne l'avez pas encore vu.
Accroche (source: http://www.uss-france.com/ ):
Plusieurs décennies dans le futur, Jake Sisko est âgé de plus de 70 ans et vit une retraite paisible dans sa maison de la Nouvelle Orléans. Il reçoit la visite d'une jeune auteur du nom de Melanie, venue l'interroger sur les raisons du brusque arrêt de sa carrière d'écrivain, alors qu'il n'avait que 40 ans. Jake raconte alors ce qu'il lui est arrivé alors qu'il avait à peine 18 ans. Ce jour là il était monté à bord du Defiant avec son père pour assister à un phénomène rare qui ne se produit que tous les 50 ans : l'inversion du Vortex Bajoran. Pendant le phénomène, le capitaine Sisko, qui se trouvait dans la salle des machines, fut frappé par une boule d'énergie émise par le réacteur du vaisseau et il disparut...
Vous pouvez consulter le résumé complet de cet épisode en cliquant ici
On tient là un petit joyaux, un épisode qui touche notre coeur et qui tend vers la perfection. Difficile pour moi de faire la critique d'un épisode pareil quand les seuls mots qui me viennent à l'esprit sont des superlatifs. Je vais essayer quand même.
Si Star Trek est passé maître dans deux domaines c'est bien dans la faculté de faire passer de l'émotion et de l'émerveillement et de construire des histoires tournant autour de la notion du "temps". Mais ici c'est encore plus fort, ce talent est mis au service de l'exploration des relations humaines.
Avant d'être une ingénieuse histoire de SF, c'est une sensible caractérisation de personnage sur le thèmes des relations père/fils, et une brillante allégorie sur le temps qui passe et l'accomplissement d'une vie.
Ce n'est pas facile de donner à une histoire un très fort impact émotionnel, cela devient un tour de force quand une histoire y arrive en abordant avec justesse et profondeurs des thèmes aussi mâtures que ceux abordés dans "The Visitor". On touche ici la perfection dans l'écriture. C'est...c'est...je ne trouve pas les mots mais je crois que c'est pas la peine, vous avez saisi l'idée.C'est bien d'avoir une histoire à fort potentiel encore faut-il que la mise en scène et l'interprètation lui fassent honneur. Là aussi je suis sous le charme. L'ambiance qui régne dans la maison de Jake est appropriée, la pluie dehors ajoute encore une atmosphère intime à cette rencontre entre Jake, au crépuscule de sa vie, et la jeune et ravissante Mélanie. La caméra se fait discrète tout en captant avec justesse les émotions. C'est calme, appaisant mais aussi terriblement poignant.
Avec tous ça la qualité de l'interprétation suit tout naturellement. Tony Todd est absolument merveilleux dans le rôle de Jake adulte. Avery Brook nous offre aussi une poignante interprétation d'un père qui n'est témoin de la vie de son fils qu'à coup de "mises à jour" très espacées pour Jake mais infiniement court pour lui et qui désire ardemment que son fils vive sa vie. Rachel Robinson (fille de l'acteur jouant Garak) est également très touchante dans son rôle de confidente. D'une certaine manière, elle représente par procuration le téléspectateur. Intimidée, émerveillée, curieuse, inquiète, émue..., elle est le reflet de nos émotions devant cette histoire dramatique et optimiste d'un amour plus fort que la mort.
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