Our Man, Bashir
saison 4, épisode 10
(Titre Vf: Notre Homme, Bashir)

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"Embrassez la fille et obtenez la clé: on ne m'a jamais appris ça dans l'Ordre Obsidian!" - Garak à Bashir

Mise en scène: : Winrich Kolbe
Histoire de: Robert Gillan
Scénario: Ronald D. Moore

Guest:
Max Grodenchik: Rom
Kenneth Marshall: Eddington
Andrew Robinson: Garak

Bilan: [ Comment ça marche ? ]
Intrigue: 8/10 Un probléme holographique de plus dans Star Trek, mais originalité et fun au rendez-vous
Traitement/Mise en scène: 9/10 un bel hommage au cinéma d'espionnage. Certainement beaucoup de plaisir à tournée cet épisode clin d'oeil.
Personnage/Interprétation: 8/10 Du plaisir à voir les acteurs dans un rôle différent. Un duo Bashir/Garak à savourer.
Note finale : 8.5/10

Note importante: En lisant la suite vous pouvez tomber sur des révélations concernant l'épisode en question qui gacheront votre plaisir si vous ne l'avez pas encore vu.


Accroche (source: http://www.uss-france.com/ ):

Dans une Holosuite de Deep Space Nine, le docteur Bashir s'accorde un peu de distraction en jouant le rôle d'un agent secret anglais dans les années 60. Garak entre dans la simulation et demande à Bashir s'il peut participer. Après quelques hésitations, ce dernier accepte. Au même moment, Sisko, Kira, Dax, Worf et O'Brien se téléportent d'urgence sur la station depuis une navette qui a été sabotée. La navette explose avant que la téléportation d'urgence ne soit terminée. Les informations de téléportation sont suavegardées dans la mémoire du système holographique...

Vous pouvez consulter le résumé complet de cet épisode en cliquant ici


Avec TNG, nous avions l'habitude des épisodes dits "holodeck", où ce divertissement se met à dérailler à un moment ou à un autre. C'est devenu en quelque sorte un cliché Star Trek. DS9 avait jusqu'à présent évité le concept car les scénaristes ne voulaient plus entendre parler de dysfonctionnement d'holodeck. Mais avec "Our Man Bashir" difficile de ne pas s'y remettre puisque l'intrigue est original et le thème de la simulation très prometteur.

Dans cet épisode le "problème holographique" sort des sentiers battus. L'idée de base est inédite et se démarque du simple dysfonctionnement pour X ou Y raison. Ici ce sont les données de téléportation qui sont stockées d'urgence dans la mémoire holodeck et sont utilsées par le programme en cours d'utilisation par Bashir. C'est bien trouvé puisque cela done un nouveau souffle au concept et l'explication avancée tient à peu près la route.

Ce qu'il a de vraiment génial dans les "épisodes holographiques", c'est que l'on a ainsi l'opportunité de découvrir les acteurs dans un autre registre. On remarque tout de suite qu'ils s'amusent beaucoup à laisser leur rôle coutumier au vestiaire. Qui plus est, dans ce scénario, à l'exception de Bashir et Garak, ce sont vraiment des personnages différents et non pas juste les personnages habituels jouant un autre rôle.

De plus à la différence des précédentes histoires du genre, les personnages sont mis en danger d'une manière inédite et pas seulement par une énième défaillance des systèmes de sécurité. Ici Bashir et Garak doivent à tout prix garder en vie les personnages du programme qui ont pris l'apparence de Sisko et compagnie sous peine de voir leur données effacées et perdues à jamais. Ca rajoute une nouvelle dimension au suspense et à la tâche de B&G.

D'ailleurs le duo Bashir/Garak fonctionne à merveille, avec d'un côté quelqu'un jouant à l'agent secret et de l'autre un ancien membre de l'Ordre Obsidian. Grâce à ce duo bien choisi, on a droit à des répliques savoureuses et souvent très drôles. Bien, oui c'est quand même d'abord un épisode pour rire et se divertir même si on nous offre vers la fin une belle confrontation d'opinions entre les deux compères.

L'épisode est avant tout un belle hommage aux films d'espionnage comme James Bond et d'autres plus anciens encore datant des années 50 ou 60. Le scénario s'amuse avec les conventions du genre et sème bon nombre de clins d'oeil subtils et fort sympathiques. Bashir, ayant concience de l'aspect conventionel de la simulation, se sert de cette connaissance pour écarter les problèmes. Il utilise même les limites du programme pour gagner du temps et sauver ses coéquipiers dans la scène finale. Très intéressant comme le fait remarquer d'ailleurs Garak: "Sauver la mise en détruisant le monde. Très intéressant!"... et fort amusant pour le téléspectateur !

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