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The Sword of Kahless
saison 4, épisode
09
(Titre Vf: L'Epée de Kahless)
"C'était notre destinée de la trouver. Mais ce n'était pas notre destinée...de la garder!" - Kor
Mise en scène: : LeVar Burton
Histoire de: Richard Danus
Scénario: Hans Beimler
Guest:
John Colicos: Kor
Rick Pasqualone: Toral
Bilan: [ Comment ça marche ? ]
Intrigue: 8/10 Quête du Graal à la sauce klingon: intrigant.
Traitement/Mise en scène: 7/10 histoire longue à démarrer mais les deux derniers tiers sont du bon récit légendaire.
Personnage/Interprétation: 8/10 De jolies touches de développement klingon et interprétation solide surtout pour Kor. Un peu trop bavard toutefois.
Note finale : 7.5/10Note importante: En lisant la suite vous pouvez tomber sur des révélations concernant l'épisode en question qui gacheront votre plaisir si vous ne l'avez pas encore vu.
Accroche (source: http://www.uss-france.com/ ):
Kor est de retour sur Deep Space Nine et vient retrouver Dax un an après la mission contre l'Albinos (cf épisode "Blood Oath"). En compagnie de Worf et de Dax, il se lance à la recherche de l'Epée de Kahless, la légendaire Bat'leth du guerrier Klingon qui a plus de mille ans et qui a disparu depuis des siècles. Complètement ivre après avoir fêté ses retrouvailles avec Dax, Kor retourne dans ses quartiers mais est attaqué par un Lethean qui l'assomme, puis lit dans son esprit et enfin efface toute trace de l'incident de sa mémoire. Le lendemain, Sisko, qui espère améliorer les relations Fédération/Klingons, autorise Kor, Dax et Worf à emprunter une navette pour aller dans le Quadrant Gamma. Selon Kor, c'est là que se trouve l'arme légendaire...
Vous pouvez consulter le résumé complet de cet épisode en cliquant ici
Je viens à l'instant de revisionner cet épisode et j'ai donc décidé de revoir mon évaluation à la hausse dans une tentative d'objectivité (au départ les notes étaient de 8/5/7 moy: 6.5). Je suis pas très amateur des épisodes 100% klingons. Dans cette critique je vais essayer de voir au delà de ça et rendre justice à la richesse de cet épisode.
Il n'est pas nécessaire de chercher cette richesse dans le premier tiers de l'épisode. A dire vrai je n'ai pas trouvé ça très passionnant. L'intérêt pointe son nez à la découvert de l'Epée de Kahless. Avant cela on a surtout droits aux litanies glorifiantes de Kor assez barbantes et à une bonne dose de technoblabla pour enfin pouvoir tenir le "Saint Graal" entre les mains.
A ce moment là c'est une histoire, enfin un petit peu après. L'interposition soudaine du clan Duras dans cette affaire n'est qu'accesoire et ne sert en réalité qu'à lancer la confrontation entre Worf et Kor qui durera jusqu'à la fin de l'histoire.
Un possession de ce Ba'tleth sacré, les deux Klingons ont soudainement la folie des grandeurs (je reviens plus loin sur ce point) et s'en suit une belle confrontation pour la relique et même pour le pouvoir au sein de l'Empire. Worf et Kor se livrent à une joute verbale toujours pleine de sens et souvent plein d'amusement pour le téléspectateur. Dans ce combat d'orateurs ( Kor possède les plus belles répliques), la continuité est en vigueur, on y apprend beaucoup de choses sur l'histoire de Worf alors qu'il servait encore sur l'Enterprise. Il est donc assez recommandable d'avoir vu TNG pour apprécier pleinement certaines discussions
Entre eux, on a une Jadzia Dax qui fait preuve d'une main de fer dans un gant de velours pour calmer les deux klingons. L'actrice est toutefois en retrait par rapport à Dorn et Colicos qui fournissent une prestation vraiment très convaicante. Mais j'apprécie la force de caractère de la charmante Trill dont elle a ici l'opportunité de faire étalage. Cette scène où elle tire au phaser sur Kor et Worf était pleine d'autorité, d'exaspértation aussi mais aussi fort amusante pour nous.
Plus généralement, cette histoire est un remarquable récit légendaire, enfin c'est ce qu'il deviendra certainement d'ici un millénaire dans une chanson klingonne. Mais en tout cas, l'histoire est traité comme telle dans l'interprétation, volontairement grandiloquante, et la mise en scène, très théâtrale. Et puis l'histoire suit les conventions de la légende, du conte et de la fable jusqu'à dans le pouvoir corrompant de l'objet sacré longtemps perdu et enfin retrouvé. Bien sûr comme toute bonne fable, cela se termine par une morale simple et évidente après se récit illustratif. Et puis dernière jolie touche finale: l'Epée flottant dans l'espace attendant l'heure de sa destinée, l'heure de sa redécouverte.
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